Les méthodes de contraceptions hormonales sont relativement fiables, faciles à utiliser et ne sont pas irréversibles, c’est d’ailleurs sans doute ce qui explique leur immense succès. Cependant, si les méthodes de contraception hormonale ont des avantages évidents et ne sont pas irréversibles, il convient de connaître quelques éléments à prendre en compte si vous envisagez une grossesse par la suite. Voici tout ce qu’il faut savoir sur la grossesse après la prise d’un contraceptif hormonal.
Les contraceptifs hormonaux
Avant d’entrer dans le vif du sujet, voici un bref récapitulatif des principaux contraceptifs hormonaux existants et de leur fonctionnement.
- la pilule contraceptive : Il en existe 2 types, les pilules œstroprogestatives (ou combinées) comme Optidril ou bien encore Minidril et Ludéal Gé. Viennent ensuite les pilules microprogestatives. Il s’agit de la méthode la plus utilisée par les Françaises du fait de son haut niveau de fiabilité notamment ;
- le patch contraceptif ;
- l’anneau vaginal ;
- l’implant contraceptif ;
- les progestatifs injectables.
Quant à leur fonctionnement, il repose principalement sur le blocage de la libération des ovules par les ovaires. S’ajoute aussi l’épaississement de la glaire cervicale au niveau du col afin d’empêcher le passage des spermatozoïdes dans l’utérus avec un certain nombre de dispositifs. Le fonctionnement des contraceptifs hormonaux reposant sur la diffusion d’hormones (œstrogène et/ou progestatif) dans le corps, ils ont aussi un certain nombre d’effets secondaires. Ceux-ci sont généralement ceux le plus communément associé à l’activité hormonale comme l’acné, la prise de poids, les changements d’humeur ou une perturbation des cycles menstruels.
Planifier une grossesse après la prise de contraceptifs hormonaux
D’après les données de l’INED, il faut en moyenne 7 mois à une femme pour tomber enceinte, que ce soit après la prise d’un contraceptif hormonal ou non. Les chances de tomber enceinte le mois qui suit l’arrêt de la contraception sont faibles (environ 2 %). En revanche, une étude américano-danoise montre que ce taux de probabilité varie selon le mode de contraception utilisé. Ainsi, d’après cette étude menée sur près de 18 000 femmes entre 2007 et 2019, les progestatifs injectables sont la méthode après laquelle il faut le plus de temps pour tomber enceinte (entre 5 et 8 cycles menstruels/mois). Suivent dans ce classement, les patchs contraceptifs (environ 4 cycles/mois), les pilules contraceptives et les anneaux vaginaux (environ 3 cycles/mois) et enfin, les implants et les stérilets (2 cycles/mois en moyenne). Comme nous pouvons le constater, les contraceptifs hormonaux occupent les premières positions de ce classement avec ceux injectables largement en tête. Il y a donc une vraie incidence sur les possibilités de tomber enceinte suite à la prise d’un contraceptif hormonal. En revanche, il convient d’apporter une précision importante rapportée par cette étude : celle-ci démontre qu’à long terme, aucune méthode contraceptive, y compris hormonale, n’a d’impact sur la fécondité de façon définitive. C’est ainsi que l’étude conclut qu’il faudra alors en moyenne 7 mois pour tomber enceinte quel que soit le mode de contraception utilisé précédemment.