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Prendre la décision d’allaiter
Je n’ai jamais vraiment réfléchi à deux fois pour savoir si j’allais allaiter ou non lorsque je suis tombée enceinte de mon fils, cela faisait automatiquement partie de mes plans. J’ai toujours tendance à choisir les options qui me semblent avoir le plus d’avantages pour la santé, sur lesquelles j’ai le contrôle le plus direct et lorsqu’il s’agit de nutrition, la forme ou l’ingrédient le plus pur. On parle beaucoup du fait que l’allaitement maternel est l’option la plus « naturelle » et donc supposée être la meilleure option. Il est important de réaliser que ce qui est naturel pour une femme n’est pas toujours le plus naturel pour une autre. S’il est tout à fait naturel que votre corps produise du colostrum à l’approche de la date d’accouchement, réaliser que vous avez des fuites dans votre soutien-gorge préféré (et probablement le seul qui vous va à ce moment-là) peut être un choc.
L’allaitement est-il douloureux ?
En bref, oui, il peut être douloureux au début. Mais la douleur ne dure pas, si c’est le cas, vous devrez peut-être revoir les procédures de prise du sein appropriées et vous assurer que vous avez les bons éléments essentiels à l’allaitement. Je vais être honnête, j’étais dans le bureau du médecin en train de pleurer au rendez-vous des deux semaines de mon fils parce qu’il avait faim et que je ne savais littéralement pas si je pouvais supporter de le nourrir à nouveau tant mes mamelons étaient douloureux. Je voulais jeter l’éponge ce jour-là, mais je suis si heureuse d’avoir tenu bon. Je pratique l’alimentation à la demande et pendant ce temps, mon fils mangeait parfois toutes les 30 minutes. La première chose incroyable que mon pédiatre a faite pour moi a été de sourire et de me dire que je faisais un travail formidable. En même temps que les mamelons gercés et saignants, il y avait des sentiments d’inadéquation assez marqués. Lorsque j’ai enfin réalisé que j’étais la seule à nourrir mon précieux bébé, j’ai été bouleversée. J’étais émotionnellement et physiquement épuisée. Je ne saurais trop insister sur l’importance du soutien émotionnel pendant cette période, (et de la crème pour les mamelons, et des coussins chauffants, ceux-là m’ont sauvé la vie). Mon pédiatre m’a recommandé de tirer mon lait pour me donner une pause.
L’allaitement pour la mamma pudique
Écoutez, je ne suis pas du genre » nue « , je veux dire par là que je n’ai jamais été à l’aise juste pour traîner nue autour des gens, mère, sœurs, amies galantes incluses. Mais il y a quelque chose qui se produit après avoir allaité pendant un certain temps, après avoir sorti un sein si souvent à la demande. L’anxiété que suscite un bébé qui crie l’emporte de loin sur celle d’un mamelon exposé. J’en suis arrivée à un point où je dois me rappeler que d’autres personnes sont présentes. Sortir en public avec votre petit nécessite pas mal de matériel d’allaitement et de planification. Il a suffi que je porte une fois une robe compliquée en public et que je doive trouver comment allaiter sans me mettre complètement nue pour que je réalise que le fait de voyager et de nourrir demande un peu de temps pour s’y habituer.
