C’est vrai, un nombre croissant de preuves suggère que votre routine culinaire personnelle influence votre bébé bien avant son premier goût d’aliments solides. Toutes sortes de saveurs de votre alimentation sont transmises par le liquide amniotique, et plus tard par le lait maternel, à votre petit, contribuant à façonner la trajectoire de son palais avant même qu’il ait lui-même mangé des aliments solides.
L’influence du régime de la mère sur le bébé
Une étude a révélé que les nourrissons dont la mère avait bu du jus de carotte pendant la grossesse ou l’allaitement réagissaient plus positivement aux carottes que ceux dont la mère s’était abstenue. D’autres études menées dans le monde entier ont donné des résultats similaires : En France, les bébés des mères qui ont consommé des boissons anisées ont plus facilement accepté le goût que les bébés des mères qui ont renoncé à ces boissons et des recherches en Irlande ont trouvé des résultats similaires avec l’ail.
Loin d’être une raison de paniquer, considérez ces résultats comme un nouveau témoignage du pouvoir profond de votre propre alimentation pendant cette période critique. Ce n’est pas grave si vous n’aimez pas tous les légumes sous le soleil, mais faites des efforts. Essayez d’acheter chaque semaine différentes parties du rayon fruits et légumes. Vous pouvez aussi vous en tenir à ce qui est de saison, une façon naturelle de passer d’un aliment à l’autre et de varier les saveurs. Servir une variété de couleurs est un autre moyen facile de se faufiler dans plus d’options. Assurez-vous qu’il y a toujours trois teintes ou plus dans votre assiette.
Par-dessus tout, savourez cette période où vous avez réellement le contrôle sur chaque choix alimentaire qui traverse le palais de votre bébé et commencez à mettre toutes les chances de votre côté pour le jour où il arrivera enfin à la table du dîner lui-même. Autre avantage : vous ajouterez ainsi des nutriments encore plus puissants à votre propre alimentation et peut-être que les bonnes choses deviendront une habitude pour vous aussi.
Le facteur « O » : s’il y a un moment où l’investissement supplémentaire pour des aliments sans pesticides compte, c’est maintenant : trois nouvelles études ont révélé que l’exposition aux pesticides pendant la grossesse peut réduire le QI d’un enfant de 4 à 7 % à l’âge de 7 à 9 ans.
Il n’y a pas d’autre solution que d’acheter des aliments sans pesticides.