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Le sommeil de bébé est souvent source d’inquiétude et de désarroi pour les parents. S’il convient de prendre la chose avec philosophie quand votre enfant refuse de s’endormir ou se réveille fréquemment, il est vrai que lutter contre l’insomnie de bébé est bénéfique pour son développement. Explications et conseils.
Le fonctionnement du sommeil
Chez l’adulte comme chez l’enfant et les bébés, le sommeil constitue un élément indispensable à la récupération physique, psychologique et intellectuelle. Ses bienfaits sont multiples et participent au bien-être des personnes. Un bon sommeil pour bébé lui permet de s’épanouir pleinement et de structurer son rapport au monde.
Ses facultés d’apprentissage sont également meilleures lorsque rien ne vient entraver le bon fonctionnement des cycles d’éveil et de sommeil au cours de la journée. Il est ainsi important de lutter contre l’insomnie de bébé afin de lui permettre de se développer dans des conditions optimales.
Chez les adultes, le sommeil se caractérise par l’enchaînement de 4 à 6 cycles d’une durée de 90 à 120 minutes chacun. Plusieurs stades déterminent la constitution de ces différents cycles :
- le sommeil lent léger correspond à la phase d’endormissement ;
- il est suivi d’un sommeil léger ;
- le sommeil lent profond, qui permet la récupération physique ;
- le sommeil paradoxal constitue enfin le temps des rêves et de la récupération psychique.
Les besoins en sommeil de bébé
Les besoins en sommeil varient d’une personne à l’autre, de 5 heures pour un petit dormeur jusqu’à plus de 9 heures et plus pour un gros dormeur ! Ils peuvent également différer en fonction de l’âge.
Chez les bébés et les enfants, les besoins en sommeil suivent le schéma suivant :
- un nouveau-né dort de 16 à 17 heures par jour ;
- un enfant de 3 ans dort environ 12 heures ;
- un enfant de 6 ans a besoin de 10 heures de sommeil ;
- l’adolescent de 12 ans dort en moyenne 9 heures.
Comme chez l’adulte, le sommeil est un besoin qui varie d’un enfant à l’autre et souvent même d’un jour à l’autre.
Le rôle de la sieste
Jusqu’à l’âge de 6 mois, la quantité de sommeil dont bébé a besoin est importante. Un nourrisson a généralement besoin de trois siestes quotidiennes : l’une en fin de matinée et les deux autres dans l’après-midi. Il est important de ne pas négliger ce rythme et ces phases de sommeil qui vont structurer le rapport au monde de l’enfant et favoriser son développement. De 9 à 12 mois, la sieste de fin d’après-midi devient inutile et doit être supprimée.
C’est à partir de l’âge de deux ans qu’il faut réellement faire attention au rythme du sommeil de bébé afin de lutter contre ses insomnies nocturnes. À partir de ce seuil, il existe en effet une relation inverse entre le temps de sommeil diurne et le temps de sommeil nocturne : plus l’enfant dort pendant la journée, moins il dort la nuit. Une sieste prolongée de bébé peut donc écourter son sommeil de nuit.
Une sieste de 2 heures à 2 heures 30 au maximum est alors recommandée. Soulignons que jusqu’à l’âge de quatre ans, la sieste est un besoin physiologique chez l’enfant. Un bon sommeil permet en outre de lutter contre l’hyperactivité de certains d’entre eux.
N’oubliez pas que dans tous les cas, la durée de la sieste correspond chez l’enfant à un besoin naturel de récupération.
Comment lutter contre l’insomnie de bébé ?
À partir de 4 ans, la sieste n’est plus obligatoire. Les besoins en sommeil sont très variables d’un enfant à l’autre et présentent des écarts importants entre grands et petits dormeurs. Certains enfants éprouvent cependant toujours quelques difficultés pour s’endormir ou alors se réveillent plusieurs fois la nuit. Voici quelques conseils à mettre en pratique afin de lutter contre l’insomnie de bébé et des enfants :
Respecter ses rythmes
Bébé construisant son sommeil de nuit progressivement, veillez à respecter ses rythmes, qui ne sont pas ceux de l’adulte. Son horloge biologique va se mettre en place petit à petit, ce qui va lui permettre de trouver seul son équilibre ;
N’intervenez pas tout de suite
Un nourrisson de moins d’un an peut se réveiller jusqu’à huit fois par nuit. Pendant ces micro-éveils, il pleure, grogne… puis se rendort souvent tout seul. Laissez passer un peu de temps avant d’intervenir si les pleurs et cris se prolongent.
Dans le cas de terreurs nocturnes, d’insomnies ou de pipis au lit, ne dramatisez pas la situation et acceptez cet état de fait. Ces difficultés sont transitoires. Elles s’estomperont si vous prenez le temps de les analyser. Il s’agit d’éviter ce qui peut les favoriser dans la journée, ainsi qu’au moment de l’endormissement de bébé. Un environnement agité et une tension excessive avant le coucher peuvent en être la cause.
Pour savoir si les moyens de lutte contre l’insomnie de bébé que vous avez mis en place sont efficaces, observez comment celui-ci se comporte dans la journée. Si votre enfant reste calme, attentif et de bonne humeur entre 16 et 20 heures, c’est que ses besoins en sommeil sont satisfaits. En revanche, s’il se montre agité ou irritable, il convient de remédier à la situation en réévaluant son emploi du temps afin de combler un potentiel manque de sommeil.