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Hypersensibilité au niveau de la nuque, pleurs et cris incessants, troubles du sommeil, torticolis… Les symptômes du syndrome de Kiss sont multiples et parfois complexes à identifier par les pédiatres. Mais une fois que le diagnostic est établit, un passage chez l’ostéopathe ou le kiné suffit largement pour corriger la posture et venir à bout des douleurs musculaires !
Qu’est-ce que le syndrome de kiss ?
Un bébé ayant le syndrome de Kiss, c’est un nourrisson présentant une perte de mobilité au niveau de la jonction du crâne et des cervicales. L’importance d’une bonne mobilité de cette articulation est pourtant importante pour le développement des nourrissons.
Aussi, le rachis cervical supérieur joue un rôle important dans l’équilibre postural de l’organisme. Il influe sur le positionnement de la tête, les organes des sens ainsi que l’équilibre des parties du corps.
Ce n’est pas vraiment une maladie mais elle peut avoir un impact important sur la vie sociale d’une famille.
Qu’est ce qui le cause ?
Les recherches suggèrent que les facteurs les plus courants à l’origine de ces symptômes sont la malposition intra-utérine du fœtus (le bébé n’est pas en position tête en bas, occiput antérieur), l’utilisation de forceps ou d’une aspiration pendant le processus d’accouchement, un travail prolongé et des fœtus multiples (jumeaux, triplés, etc.).
Quels sont les risques pour le bébé ?
Au cas où l’enfant ne serait pas diagnostiqué à temps, il va poursuivre avec la totalité de ces symptômes qui peuvent s’aggraver avec l’âge. Le corps va donc développer des adaptations, et à partir de deux ans on fera référence au KIDD.
Les enfants souffrant de KISS présenteront de multiples difficultés de développement et d’acquisition comme :
- Des troubles de la posture ;
- Un retour de la poussée des dents, du maintien de la position assise, de l’apprentissage 4 pattes, de la marche et du langage ;
- Un mal de dos ;
- Une paralysie des membres.
Comment reconnaître le syndrome de kiss ?
Le syndrome de Kiss vient généralement d’un accouchement difficile tout comme peut l’être celui du bebe moche . Les symptômes apparaissent dans les premiers mois de la vie de l’enfant et sont multiples.
On distingue 2 sortes de Kiss :
Le Kiss Type 1
- Une inclinaison du cou avec une réduction latérale de la mobilité de la tête ;
- Une position en C de la colonne vertébrale ;
- Une moitié du visage plus petite ;
- Une hypersensibilité de la nuque ;
- Un trouble du développement moteur ;
- Une malformation des pieds ;
- Une arthrose ;
- Une douleur articulaire.
Kiss Type 2
Ici, le nourrisson peut présenter une brachycéphalie ou une hyper-extension. Il refuse catégoriquement de s’allonger sur le ventre et peine à tenir sa tête.
Entre bave et vomissements fréquents, il a des troubles du développement moteur et est souvent sujet aux coliques du nourrisson. Sans compter les pleurs fréquents.
La guérison peut paraître assez complexe et il faut une kinésithérapie ou une ostéopathie assez poussée pour le soulagement des articulations.
Seule une IRM permet de détecter un éventuel traumatisme au niveau du système nerveux et des vertèbres.
Comment traiter le syndrome de KISS ?
Pour soulager les maux, les douleurs articulaires et les traumatismes, seule une prise en charge en thérapie manuelle est efficace. La technique peut être faite par un kinésithérapeute ou un ostéopathe dans le respect de la physiologie articulaire.
Plus tôt la prise en charge sera faite, moins il y aura des effets secondaires. Il n’y aura pas besoin de faire une rééducation.
Qu’est-ce que le syndrome de Münchausen par procuration ?
Le syndrome de Münchausen par procuration est une maladie mentale. Elle s’apparente à une forme de maltraitance infantile, en ce sens que l’adulte induit chez son enfant divers symptômes quasi-inexistants. Cela l’amène à consulter le corps médical à répétition pour des recherches thérapeutiques et diagnostiques.
Le parent va ainsi manipuler l’histoire clinique et produire des symptômes physiques ainsi que des résultats complémentaires d’examens anormaux pour attirer l’attention sur lui.
L’auteur des faits est généralement la mère de l’enfant. On constate chez elle, des troubles factices, un isolement social ou encore une surreprésentation des professions paramédicales.
Quel est le syndrome de Diogène ?
Le syndrome de Diogène a été découvert pour la première fois en 1975. Il s’agit d’un trouble du comportement visant à accumuler le maximum d’objets chez soi et à négliger par la même occasion son hygiène domestique et corporelle. C’est un syndrome qui pousse aussi à l’isolement.
C’est quoi le syndrome de Rett ?
Le syndrome de Rett est un handicap mental et physique important, assimilé à tort à l’autisme.
Classiquement, on considère qu’il n’affecte que les filles, mais des études ont été plus poussées afin de déterminer qu’il n’affecte pas aussi les garçons. Il se traduit par une anomalie de développement du système nerveux, donc du cerveau et de la moelle épinière.
Questions fréquentes sur le syndrome de kiss :
Pourquoi mon enfant est-il atteint de ce syndrome ? Est-ce la faute des parents ?
Non, ni le papa ni la maman ne sont responsables de l’état de leur enfant. Les parents sont eux-mêmes victimes de cette situation à laquelle ils ne peuvent faire face et n’en sont pas responsables.
Les causes du syndrome de KISS sont multiples : un déroulement stressant de la grossesse, une grossesse gémellaire et aussi, une mauvaise position utérine ou des difficultés à la naissance comme le cordon autour du cou, une césarienne, un accouchement rapide ou long, l’utilisation de forceps ou de ventouses, une pression sur le ventre de la parturiente pour faciliter la descente du bébé, le poids du bébé, plus de 4 kg, etc.tous ces facteurs sont des causes possibles de la survenue de ce syndrome.
A quel âge doit-on traiter ?
Le plus tôt possible, afin d’éviter l’accumulation d’adaptations secondaires. » Le moins possible, le plus possible, et au bon moment. »
En quoi consiste le traitement ? et est-il dangereux ?
Une « manipulation ostéopathique » est un geste manuel qui, par définition, permet de redonner de la mobilité à une articulation dans le respect de la physiologie.
Nous prenons, au préalable, toutes les précautions nécessaires afin de déceler d’éventuelles pathologies qui pourraient éventuellement être une contre indication à la manipulation.
Avant le premier rendez-vous, les parents se voient remettre :
un questionnaire de santé
une ordonnance pour la réalisation d’un bilan radiologique du rachis cervical et du bassin.
Lors de la première séance, un examen clinique complet est effectué. D’autres explorations seront effectuées si nécessaire.
Y a-t-il des effets secondaires au traitement ?
Après plus de 2000 enfants pris en charge depuis 2011, nous avons constaté les 3 réactions suivantes dans les 48 heures suivant la séance :
L’enfant est plus calme, dort plus et semble moins tendu,
Il n’y a pas de changement ou de différence dans le comportement de l’enfant,
L’enfant peut avoir une réaction neurovégétative secondaire au traitement, qui se manifeste par :
une aggravation des symptômes, ou l’apparition de reflux et/ou de vomissements,
des larmes,
de la transpiration,
une agitation ou au contraire une grande fatigue.
Ces réactions sont parfaitement normales et sans gravité. Elles sont liées à une réaction de défense de l’organisme, le même type de réaction est observable suite à une vaccination par exemple. Une fois l’information assimilée par les tissus, les symptômes disparaissent spontanément et l’état de l’enfant s’améliore de jour en jour.
Le traitement est-il définitif ?
Lors de la première séance, le syndrome de KISS, c’est-à-dire le blocage de la jonction cranio-cervicale, est en soi définitivement guéri.
Seul un nouveau traumatisme peut générer une rechute de cette lésion. Il faudra alors procéder à une nouvelle manipulation.
Le syndrome de KISS génère cependant plusieurs fois et selon les cas, plus ou moins de complications (acquisition et développement) qui peuvent évoluer pour chaque cas de manière différente.
Certains enfants peuvent nécessiter une prise en charge plus globale : Ostéopathie, kinésithérapie, orthophonie, psychomotricité…. Un contrôle ostéopathique annuel est recommandé, comme pour tout enfant.
Y a-t-il un risque pour mes autres enfants ?
Nos travaux ne permettent pas, à ce jour, d’éliminer un facteur génétique au syndrome de KISS. Certains cas de syndrome de KISS familial sont parfois liés uniquement à un déséquilibre du bassin de la mère. Un traitement ostéopathique préventif de ce dernier permet d’éviter les récidives.