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Votre bébé est là, et participe grandement à votre bonheur quotidien. Le temps passe et ses capacités évoluent sans cesse.
Chaque jour est une nouvelle expérience pour lui, faite de découvertes extraordinaires.
Vous attendez impatiemment de le voir marcher, d’abord à quatre pattes, puis sur ses deux jambes…
La motricité ne se limite pas à ça ! Partie intégrante d’un long processus, elle se développe au jour le jour, à compter de la naissance, à travers des gestes pouvant paraître anodins pour un adulte, mais qui sont autant d’étapes indispensables à l’épanouissement et à l’apprentissage de bébé.
Mais au fait, la motricité fine, c’est quoi ?
Lorsque l’on parle de motricité fine, et de son développement, il convient de comprendre qu’il s’agit ici des petits muscles qui seront sollicités par bébé pour saisir un objet, ou une autre partie de son corps, le manipuler, le jeter, ou encore (et surtout), le porter à la bouche.
La motricité fine se concentre donc sur l’usage des muscles de la main et des doigts.
Comme cité précédemment, le fait de saisir un objet participe à son développement, mais pas seulement. Ainsi, le découpage et le dessin en sont d’autres variantes.
Quels facteurs agissent sur son développement ?
Le développement de la motricité fine de bébé dépendra principalement de deux facteurs.
Le premier, inné, sera d’ordre neurobiologique, et sera fonction des capacités cérébrales de bébé. En effet, selon son niveau de perception et de réflexion cognitive, son développement moteur sera plus ou moins rapide.
Le second facteur, tout aussi important, se rapporte à son environnement immédiat.
Ainsi, un bébé fortement stimulé, que l’on aide à progresser, avec qui l’on prend de temps de jouer, à qui l’on montre ou enseigne le maniement des objets, leurs chutes ou encore le bruit qu’ils dégagent lorsqu’ils entrent en collision, pourra voir sa motricité fine se développer plus rapidement.
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Comment est régi son développement ?
Que de temps avant que votre merveille ne saisisse de lui-même un objet !
Doté de réflexe moteur dans les premiers temps, ce dernier ne se contrôle pas, et peut paraître quelque peu désordonné…
La loi proximo-distale veut que le contrôle et la motricité du corps passe d’abord par son axe, avant de se déplacer vers sa périphérie. Ainsi, bébé maîtrisera les mouvements de sa tête bien avant ceux de ses doigts !
Il passera d’une motricité non contrôlée, voire involontaire, à un contrôle optimal et volontaire en quelques mois. Ses progrès ne seront pas continus, et il est même possible qu’une stagnation, voire une régression s’installe. Si tel est le cas, ne cédez pas à la panique, son développement est en cours.
Quelles sont les étapes de son évolution ?
Premier réflexe, involontaire s’il en est, le fait de serrer un doigt placé dans le creux de sa main.
Ce geste mécanique et instinctif devrait s’estomper à l’issue du premier trimestre de la vie de bébé, et remplacé, peu à peu, par l’usage volontaire et contrôlé d’une des deux mains, dont le but ultime sera la compréhension de la possibilité d’utiliser cette dernière comme d’une pince en couplant le pouce et l’index.
À la fin du premier semestre, il devrait commencer à utiliser ses deux mains et à faire transiter des objets de l’une vers l’autre. Également à cet âge, l’enfant resserre ses doigts, comme un crochet, vers sa paume, avant de détacher son pouce du reste de ses doigts, vers le neuvième mois.
Le principe de la pince est acquis, le couple pouce index est opérationnel. Une étape primordiale vient d’être franchie.
S’ensuit logiquement le lâcher volontaire de ce qui était tenu entre les deux doigts formant la pince, ainsi que la latéralisation, qui n’est autre que le choix d’une main par rapport à l’autre, et qui définira si votre bébé est droitier, ou gaucher !