La maternité est si souvent glamourisée, par chaque culture, chaque société, chaque famille… au grand dam de toutes les mères. La glamourisation de la maternité met la pression sur les mères, surtout les nouvelles mères. Une pression pour profiter de chaque minute. Pression pour être heureuse à chaque seconde de chaque jour. Une pression pour faire tout ce qu’une culture dit qu’une mère « devrait » faire. Mais que se passe-t-il lorsqu’une vous ne répondez pas à ces attentes ?
Qu’est-ce que la dépression post-partum ?
La dépression post-partum est un diagnostic discret qui se reconnaît à l’apparition de symptômes de l’humeur peu après ou peu avant l’accouchement et qui peut être combiné à un syndrome du bebe moche. Avec la dépression, vient souvent la culpabilité de ne pas s’extasier sur les bénédictions de la maternité. En fait, il est possible d’apprécier les bienfaits de la maternité sans l’aimer tout le temps. Et c’est normal de ne pas l’aimer tout le temps. Ce que la plupart des mères ne savent pas, c’est que la dépression post-partum est très courante. En fait, de nombreuses mères célèbres, comme Serena Williams, racontent comment elles ont surmonté la DPP. La comédienne Angelina Spicer est une défenseuse de la santé mentale maternelle qui partage son expérience de la DPP pour sensibiliser aux luttes auxquelles les nouvelles mères sont confrontées.
Une femme sur neuf est touchée par la dépression post-partum.
Le baby blues, qui consiste en des sentiments de fatigue et de tristesse, touche environ 80 % des nouvelles mères. Plutôt que de se tourner vers la famille et les amis, les mères vont plus souvent se tourner vers l’intérieur et se complaire dans la culpabilité qui les accable jour et nuit. Elles se punissent d’avoir manqué d’humeur positive autour de leur nouveau-né. En réalité, plusieurs autres mères vivent la même descente aux enfers. Ressentir un large éventail d’émotions après l’accouchement est parfaitement normal.
C’est normal de demander de l’aide
Malgré la normalité et le fait courant de souffrir d’un blues du post-partum quelconque (y compris la dépression), il est toujours impératif de demander de l’aide, pour le bébé, mais surtout pour vous. Les autres peuvent reconnaître les sautes d’humeur ou les sentiments d’insuffisance, mais la seule personne qui en fait l’expérience, et qui connaît donc la lutte profonde qu’elle entraîne, c’est vous. Alors, demandez de l’aide. Parlez-en à un ami. Consultez un thérapeute. Demandez à votre conjoint de vous accorder plus de temps pour vous. Quoi qu’il en soit, assurez-vous de prendre soin de vous tout en jonglant avec les défis qu’apporte la maternité. Rappelez-vous que personne ne peut être une meilleure mère que vous pour votre enfant. Répétez-vous cela plusieurs fois. Maintenant, répétez-le encore une fois.
Les symptômes
Vous pourriez vous retrouver dans ce trou si vous :
vous vous sentez anxieuse, vous êtes irritable, vous avez un changement d’appétit, vous avez du mal à prendre des décisions, vous n’arrivez pas à dormir, vous doutez que vous puissiez être une bonne maman, vous vous inquiétez de faire du mal à votre bébé, vous vous sentez déconnectée de votre bébé, vous vous éloignez de vos amis ou de votre famille, et/ou vous pleurez fréquemment.
Quoi qu’il en soit, les personnes souffrant de dépression post-partum sont susceptibles de s’inquiéter de faire du mal à leur enfant d’une manière ou d’une autre en raison de l’irritabilité et de la rage qu’elles manifestent.